Mardi, 30 mai 2023-C’est un analyste qui aborde une question le moins exploité en République Démocratique du Congo. L’Humanisme ! Tel est le sujet développé par Jean-Raoul Lumpungu au cours d’une conférence de presse animée ce mardi 30 mai dans la commune de la Gombe à Kinshasa.
Il plaide pour l’abolition du système Darwin dans l’enseignement congolais. Il motive son sa démarche par le souci de voir l’homme noir être considéré comme un humain et non un singe.
Pour lui, il est urgent de quitter l’évolutionnisme pour basculer sans tarder vers l’humanisme.
Sans détour, il plaide pour l’actualisation des programmes des cours en RDC.
« Nous devons changer la doctrine de l’enseignement. Nous devons opté pour l’humanisme. Il est important de changer les paradigmes. Aujourd’hui, c’est l’évolutionnisme qui est la base de tout, nous devons donc tout changer pour adopter l’humanisme », a-t-il expliqué.
Jean-Raoul Lumpungu invite la presse à donner l’information sur la journée mondiale de l’humanisme.
« Il faut remettre en cause la théorie de Darwin et opter pour l’humanisme. L’évolutionnisme n’est pas bon pour nous les africains. Il faut dénoncer cet enseignement qui considère l’homme noir comme un singe. Aucune institution dans son programme n’envisage la remise en question de cet enseignement axé sur l’évolutionnisme ».
Profitant de cette sortie médiatique, il invite toutes les couches de la population à se mobiliser pour combattre le système Darwin en République Démocratique du Congo.
« I faut attirer l’attention des gouvernants et même des églises pour dénoncer l’enseignement axé sur la théorie de Darwin qui dit que nous sommes des singes. Les parents doivent également s’investir pour dénoncer l’enseignement axé sur l’évolutionnisme. Nous avons l’espoir parce que le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, il y a une année, dans une allocution tenue à Lubumbashi, a prôné l’humanisme. Il a demandé que les uns et les autres s’inscrivent dans les valeurs humaines notamment la solidarité », a-t-il plaidé.
Peu avant de conclure son propos, il dit avoir, plusieurs fois, saisi officiellement le Ministre de l’éducation pour changer les choses, mais ses alertés sont restées sans suite.