Histoire de l’humanité cachée sous nos yeux

L’histoire de la naissance de l’humanité en Afrique a été effacée et remplacée par la théorie de l’évolution d’où le besoin d’élucider le contexte historique de la naissance de l’humanité en Afrique, étude qui est menée à travers deux points suivants : 1.Histoire cachée sous nos yeux : le récit.2. Histoire effacée

Histoire cachée sous nos yeux : le récit

L’histoire de la naissance de l’humanité était jadis cachée. Toutefois, grâce au développement de l’imprimerie et de l’internet, l’histoire de la naissance de l’humanité en Afrique a été publiée. Cependant, les citoyens du monde en particulier les africains n’ont pas encore décelé l’histoire de l’avènement de l’humanité en Afrique d’où le pamphlet : « si vous voulez cacher quelque chose aux africains autant la mettre par écrit dans un livre ».

Considérant que l’histoire de l’avènement de l’humanité est sous nos yeux dans des ouvrages, il sied de l’élucider.

Considérant que l’Afrique est largement reconnue comme étant le berceau de l’humanité, existe-t-il un document de source africaine qui relate dans quel contexte historique l’humanité est-elle née en Afrique ? Il semble qu’il existe un document de source africaine qui relate le contexte historique dans lequel l’humanité a pris naissance en Afrique en Afrique : la stèle de la famine. Découverte près de la cataracte du Nil, ce document contient un récit qui relate le fait que l’humanité, définie comme « bienveillance à l’égard des autres ou altruisme » par l’académie française, est née en Afrique dans le contexte historique d’une crise climatique de sept ans.

Voici un extrait du récit de sept ans de sécheresse de source égyptienne ou de la stèle de la famine : « Du haut de mon trône, je pleure ce grand malheur. Pendant sept ans, au cours de mon règne, la crue du Nil n’a pas eu lieu .Le blé est rare. Les vivres manquent… » (Georges Zottola).Comment a-t-on fait face à cette crise climatique de sept ans ? Il apparait que l’humanité a été la solution pour faire face à cette crise climatique de sept ans à la base d’une famine mondiale.

En effet, grâce aux valeurs de l’humanité, notamment la solidarité, des provisions ont été accumulées et épargnées dans des greniers grâce à la contribution de tous les égyptiens. Ceci étant au temps de la famine l’Egypte, terre d’Afrique, était devenu le grenier du monde où tous les hommes s’approvisionnaient en nourriture grâce à une autre valeur de l’humanité : l’hospitalité. D’autres valeurs de l’humanité sont apparues dans cette circonstance historique, notamment : la non-violence, la gouvernance, l’épargne etc… ainsi que les sciences (les mathématiques : arithmétique et géométrie, l’économie, l’architecture, la comptabilité …).

Mais le récit de sept ans de sécheresse, bien que connu de tous, même des enfants, n’est enseigné ni dans nos écoles, ni dans nos universités parce-que cette histoire a été effacée. Ce constat nous amène à évoquer l’effacement de l’histoire de l’humanité.

 

 

Quid de l’effacement de l’histoire de l’humanité ?

Il existe des auteurs qui ont évoqué l’effacement de l’histoire de l’humanité, en particulier des sciences notamment Gérard FOUREZ qui s’est exprimé en ces termes : « au cours de leur évolution, les sciences ont peu à peu gommé leur origine particulière » (Gérard FOUREZ, La construction des sciences, 2002, p.167). Par conséquent, « on a oublié les questions de la vie quotidienne qui ont donné naissance aux sciences » (Gérard FOUREZ, op.cit., p.167) notamment la crise climatique qui avait provoqué sept ans de sécheresse.

En effet, l’effacement de l’histoire de la naissance de l’humanité en Afrique a laissé un vide qui a été comblé par des théories et des mythes. C’est ainsi que l’histoire de la naissance de l’humanité en Afrique est absente dans les manuels scolaires. De ce fait, la naissance de l’humanité en Afrique est étudiée jusque de nos jours sur base non de l’histoire mais plutôt d’une théorie : l’évolution.  La théorie de l’évolution énonce que l’humanité serait  née en Afrique suite à l’évolution du singe : l’australopithèque, l’homo habilis, l’homo erectus, l’homo sapiens…

Car, « on durcit les approches scientifiques au point de gommer tout ce qu’elles ont de relativité historique » (Stengers, 1987). C’est à partir de la fin du XVIIème siècle que « l’écriture de la science reflètera cette distance par rapport à l’insertion historique » Gérard FOUREZ.

Ainsi, le défi de l’Afrique est primo, de prendre conscience du fait que l’histoire de la naissance de l’humanité en Afrique a été effacée, secundo, de reconnaitre son histoire, celle de la naissance de l’humanité et de ses valeurs pour l’enseigner dans les écoles et les universités.

 

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